mardi 17 octobre 2017

Les Cycles Cosmiques et Zodiacaux

Résumé du conférence de Paimpont sur les Cycles Cosmiques et Zodiacaux 

La terre tourne autour du Soleil à plus de 30 km/S (100 000 km/h). Le Soleil lui-même tourne autour de notre noyau galactique à plus de 230 km/s. Cela prendra 25 millions d’années pour que notre système solaire fasse le tour de la galaxie.


Notre Soleil n’est pas seul dans l’univers, il n’est pas immobile au centre de notre système solaire, en fait c’est une étoile binaire qui est en interaction gravitationnelle avec son double, Sirius ou Alpha du Canis Majoris qui est l’étoile la plus brillante du ciel et qui se trouve à environ 8,6 années lumière du Soleil.
Il faut savoir que plus de la moitié des étoiles dans l’univers sont des étoiles binaires.   

Système de Sirius 

Nous avons donc un cycle complet de d’attraction et répulsion Soleil-Sirius en quatre phases successives qui durent 24.000 ans (plus exactement 25.920 années). Ce rapprochement et éloignement de notre Soleil à l’orbite de Sirius affecte le niveau des consciences sur terre. Plus on s’approche de Sirius, plus on s’approche de l’âge d’or et plus le niveau des consciences s’élève, et au contraire à fur et à mesure qu’on s’éloigne de Sirius, on recule dans l’âge des ténèbres et le niveau des consciences s’abaisse. Aux alentours de 500 av-JC Sirius paraissait rouge. A partir de 30 av-JC il paraissait bleu, comme aujourd’hui.      


Les quatre âges

24.000 ans est appelé la Grande Année. Si nous divisons le chiffre de 24.920 ans en deux nous obtenons 12.960 ans. Ce chiffre correspond à ce fameux cycle de 12.000 ans chers aux Mages Mazdéens utilisés et connus depuis au moins 5000 ans.

Mage offrant sacrifices aux étoiles

D’après la doctrine mazdéenne des Mages, la création est soumise à un cycle ascendant et descendant de chacun 12.000 ans, et qui se perpétue et se succède indéfiniment. Pendant 12.000 ans c’est l’ascension vers l’âge d’or et un état de conscience élevé et supérieur. Cette période est régie par Ormazd ou Jupiter. Et durant les 12.000 ans qui précèdent, c’est la descente régressive vers un âge sombre où les états de conscience régressent considérablement. Cette période est régie par Ahriman (Ariomanus) ou Saturne.


Cette vidéo illustre le mouvement ascendant et descendant auquel est soumis notre système solaire. Ce même mouvement qui est à l'origine des de la précession des équinoxes. 

1.000 ans de suprématie sont donc attribués à chaque signe du zodiaque. 



De même que la journée est produite par, une fois, la rotation de la terre autour de son axe, et qu’une année est le temps que la terre met à faire une révolution autour du Soleil, de même la Grande Année est basée sur le mouvement céleste et le temps que le Soleil met pour faire une rotation autour de l’axe de son étoile double binaire.



De même qu’une journée est faite de la lumière du matin et les ténèbres de la nuit, et qu’une année est faite d’été et d’hiver, la Grande Année a son âge d’or et son âge sombre. Le cycle ascendant et descendant de la Grande Année se fait à travers quatre âges qui sont analogues aux quatre saisons.

L’âge d’or c’était produit vers 11.500 ans av-JC, et va de nouveau se produire vers l’an 12.000 ap-JC. (11.500 – 2017 : 9483)   

24.000 ans c’est aussi le cycle des précessions des équinoxes. C’est le temps où l’aiguille de l’horloge zodiacale met pour faire un tour complet autour du zodiaque. Ce cycle est aussi appelé La Grande Année !  (La précession n’est pas due aux mouvements soli-lunaires, mais il se produit à cause du mouvement attraction répulsion du Soleil et de l’étoile binaire Sirius).   

LES QUATRE AGES

Comme vous le voyez dans le schémas ci-dessus, nous ne somme pas encore entré dans l'âge d'or, nous venons juste de sortir de l'âge de fer (l'âge des ténèbres). Ils nous restent encore de traverser l'âge de bronze, puis celui d'argent, avant d'arriver à l'âge d'or. 


Les Ères zodiacales :

Les ères zodiacales ou précessionnelles se définissent par rapport au point vernal, qu’on appelle aussi le point Gamma. Les Mages le nomment l’aiguille de l’horloge cosmique (ou de Dieu). Ça montre l’heure de Dieu. 

Chaque ère zodiacale dure environ 2160 ans.
De 4320 à 2159 an-JC c’était l’ère du Taureau (c’est une période régit par le désir de la stabilité, des constructions solides qui durent dans le temps, c’est l’ère des grands bâtisseurs, c’est l’ère des Crétois, des Ibères, en Egypte on construit des Pyramides et on célèbre le culte d’Apis le Taureau sacré, chez les Perses on célèbre le culte de Mithra).

Mithra

Puis vers 2160 av-JC on entre dans l’ère du Bélier. C’est la naissance de la religion Zoroastrienne, l’établissement du Culte du feu Martien dans l’Empire Perse, En Egypte c’est le début de la domination Thébaine et l’établissement du culte d’Amon Ra le dieu à tête de bélier comme divinité principale, chez les grecs c’est la période qui correspond au mythe de la toison d’or, chez les hébreux c’est le culte de Moise et le sacrifice du bouc, c’est la période où le monde est régit par l’esprit de l’initiative, de la conquête et l’esprit de compétition, c’est l’émergence du culte du héros solaire, du guerrier et de leadership.  

Rhyton utilisé pour le culte de Bélier et la cérémonie de Haoma
période Achéménide 

Nous sommes actuellement vers la fin de l’ère des Poissons qui a débuté il y a environ 2000 ans (6 av-JC).

Les cycles des conjonctions de Saturne et de Jupiter

Je vais maintenant vous parlez d’un autre cycle très important qui a un impacte absolument considérable sur des périodes beaucoup plus courtes, qui s’étendent sur environ 240 ans : La conjonction des Grands Chronocrators ou le grand cycle de Saturne et de Jupiter. (240 x 4 : 960)

En 1603 a débuté le cycle de la triplicité du feu. Cette triplicité domine les pays de l’Orient. Ce cycle à prit fin en 1782. Lorsque les chronocrates débutent le cycle du feu les pays l’Orients sont donc favorisé, à la fois politiquement, et militairement.

L'Empire Ottoman 

La mutation dans la triplicité de feu débuta donc en 1603, date qui correspond à quelques années près au règne du Sultan Soliman dite le magnifique et à l’âge d’or de l’empire Ottoman. L’Orient fut donc triomphant face à un occident divisé entre 1603 à 1840. Les turques contrôlent les côtes d’Arabie, l’Irak, le Maghreb et en Europe ils ont la Hongrie, Belgrade, l’île de Rhodes, Malte et ont même failli s’emparer de Vienne.   

C’est vers 1774 que l’Empire Ottoman commence à s’effriter peu à peu (XVIIIème siècle). C’est le début du déclin de l’influence de l’Orient sur le monde civilisé. En 1821 les Grecs soutenus par les Russes retrouvent leur indépendance, puis viendra le tour de la Moldavie de la Serbie, et en 1830 les Français débarquent en Algérie alors sous l’hégémonie de l’Empire Ottoman.   

En 1802 à eu lieu la mutation des cycles des conjonctions dans les signes des triplicités de la Terre. Les signes de terre correspondent aux pays de l’occident.
Les pays de l’occident seront donc favorisés durant environ 240 ans. Les valeurs des signes de terre, sont la stabilité économique, le capitalisme, l’industrie et une mode de vie en somme matérialiste. Il est intéressant de noter que l’entrée dans le cycle de la triplicité de terre correspond à quelques années près à la fondation des Etats-Unis de l’Amérique (04/07/1776 17h13 Philadelphia New York). 

Entre 1802 et 2020 c’est l’époque des empires coloniaux. C’est surtout à partir de 1830 que l’empire colonial français (second empire colonial) a pris une ampleur considérable (Afrique, l’Asie, l’Océanie). Aujourd’hui il reste encore une douzaine de territoires insulaires (la France d’outre mer).     

Etant donné que nous sommes à la fin du quatrième âge, appelé le Kali-Yoga ou l’âge de fer, un âge sombre où l’homme régresse à son plus bas niveau de conscience, la mutation dans le cycle des triplicités de la terre, à créer l’un des siècles le plus matérialiste de l’histoire de l’humanité. 

Le 21 Décembre 2020 va débuter la mutation dans les signes des triplicités de l’Air. D’après Abu Mashar la triplicité des signes de l’air correspond aux pays Septentrionaux (Aquilonien). C'est-à-dire la Russie et les anciennes républiques soviétiques.  Les pays qui sont régit par les signes d’Air, comme la Chine gouvernée par le signe de la Balance et le Japon mais aussi certaine partie de l’Orient (car les signes d’air qui sont chauds sont favorables aux signes du feu) seront donc avantagés durant environ 2 siècles et demi.        

      L'Equinoxe de Printemps Horizon Est 
20-03-2016 à 05h30

Comme vous pouvez le constater dans l'image ci-dessus, lorsque nous observons l’horizon Est à l’équinoxe de Printemps, c'est la constellation du Verseau qui se pointe à l'horizon. De la constellation des Poissons nous ne voyons plus que la queux ...   





       

Bagues Astrologiques 







mercredi 4 octobre 2017

Les Magiciens Astrologues du XVème siècle

Astrologie Persane : « Les Magiciens Astrologues du XVème siècle »

Par la grâce de Mithra le Roi du zodiaque, j’ai l‘honneur de vous présenter l’un des œuvres astrologiques les plus recherchées et adulés du XVème siècle : «  le livre du Jugement de la Lune et des interrogations ou Lavâhey-al-Ghamar an’al-Haghâyegh al- Ekhtiârât »

Kamâl-al-Dîn Kâshefî

Ecrit au début du XVème siècle par Kamâl-al-Dîn Kâshefi (nom complet : Kamâl-al-Dîn Hosein-ben-Ali Vâ’ez Kâshefi Sabzevâri 1461-1531) mathématicien, astrologue, poète, spécialiste des arts occultes, adepte d’alchimie opérative et grand maître dans les arts talismaniques. Né le 10 septembre 1461 à Beyhagh une province de Khorâsân (berceau de la magie et des Astrologues) dans le nord-ouest de l’Iran (aujourd’hui appelé Sabzevâr) Kâshefi voyagea à Nishapour puis Herât (ancien Alexandrie d’Aria) et s’initia à l’astrologie et les sciences occultes auprès des plus grands maîtres de l’époque.





Très vite admiré et adulé pour son érudition, il fut appelé par les princes Timourides et devient aussitôt le protégé du Sultan Mirza Bâyaghrâ (1463-1506) grand amateur de l’art, de la littérature et protecteur des astrologues et des alchimistes.

Les œuvres de Kamâl-al-Dîn al-Kâshefi :
Kâshefi a écrit de nombreux ouvrages parmi lesquels un grimoire de Magie Médiévale d’une valeur inestimable ainsi qu’un traité d’astrologie en sept livres, traitant tour à tour de Saturne, de Jupiter, de Mars, de Vénus, de Mercure, du Soleil et de la lune. Le livre de la lune semble être le seul traité qui a survécu jusqu’à nos jours.  

                                                                          
Le Grimoire des Secrets de Ghâsemî ou Kašf-al-asrâr

Ecrit vers la quatrième année du règne de Shah Ismaël (né le 17 Juillet 1487 à Arthâpeel ; aujourd’hui Ardebil et mort le 23 mai 1524 à Tabriz) ce grimoire de magie et de loin l’un des meilleurs grimoires de magie médiévale en persan qui expose une synthèse des meilleurs éléments des hautes sciences, magiques, alchimiques, talismaniques (scientia imaginum) du XIème à XVème siècle. L’auteur expose les cinq branches des oloom-al-gheybiah (la science de l’invisible) que sont :

Le kimiâ (l’alchimie)
Le Sîmiâ (la science de l’illusion et l’art de provoquer des images dans l’imagination)
Le Rîmiâ (la connaissance des vertus cachées des pierres et les propriétés occultes des métaux)
Le Hîmia (l’astrologie, la connaissance des vertus des étoiles fixes, la conjuration des esprits planétaires, la science des suffumigations, des mandalas et taskhîr-al-djinn)
Et le Lîmiâ (c’est la science talismanique, « thelesmatici », et la connaissance des vertus actives et passives du monde sublunaire). 

Le livre est extrêmement bien construit et comporte un niveau très élevé de connaissance occulte. Il est évident que son auteur est un authentique initié qui possède de véritables secrets en alchimie, en astrologie, en talismanie, ainsi que la magie cérémonielle. L’auteur site les écrits de grandes autorités comme Hermès, le grand Temtem dit l’indien, le trésor d’Alexandre, le shaykh Maghrîbî, le shaykh Samâvî.
Kashefi qui avait visiblement accès à de nombreux manuscrits magiques de son époque, site deux grands grimoires de magies Talismaniques que le grand philosophe métaphysicien Shahâb al-Din Sohrâwardî (né en 1155 à Zandjân) avait traduites du grec en persan et dont certains passages auraient étaient écrits en écriture talismanique. Il site aussi le grimoire interdit de Sîhr-al-ayun et le fameux grimoire de haute magie de Ayun al-Haghâyegh.    
   
Le livre du Jugement de la Lune et des interrogations ou Lavâhey-al-Ghamar an’al-Haghâyegh al- Ekhtiârât     


         
Le livre des jugements de la Lune et des interrogations est composé d’une introduction contenant trois chapitres intitulés :

1-    Sur l’interrogation
2-    Sur les principes de cette science
3-    Sur l’utilité des interrogations

l


S’ensuit trois autres chapitres à propos des conditions requises des interrogations et ce dont on attend de l’astre dans l’accomplissement de chaque interrogation.

1-    Des conditions nécessaires à l’interrogation
2-    A propos de la configuration de l’astre requise pour chaque interrogation
3-    Des conditions qui permettent l’accomplissement de l’interrogation



S’ensuit une troisième partie sur les interrogations mineures (ou secondaires) et elle contient 153 interrogations étalées sur 20 chapitres.



1-    Des conjonctions de la lune et des planètes
2-    Des interrogations lorsque la lune est vide de course
3-    Des interrogations de la lune à travers les mansions lunaires … etc …


Le traité se termine par une conclusion et un chapitre sur les interrogations diverses.  



Manuscrit persan XVIème siècle

Dans le chapitre 1er page 27, Kashefi expose quelques-uns des règles de l’Astrologie des interrogations :
« D’après le livre de Sîr-al-Nojoom il est écrit que l’ASC et son maître, la part de fortune et son maître, ainsi que l’étoile à laquelle la lune sera jointe (attachée), nous indiquent le début des événements, et la maison IV et son almuten, et le seigneur de la maison de la lune et la quatrième maison après la lune, indiquent la fin des événements ».
En astrologie persane on appelle ses points sensibles de l’horoscope, arbâb-î avâghîb, littéralement les seigneurs des événements !   


La statue de Kamâl-al-Dîn-al-Kâshefi 
ressèment installée à Sabzevâr