jeudi 30 mai 2024

Livres et Publications 

 Botanifar Moran, également connu sous le pseudonyme de Zoran Mordock, est un autodidacte, écrivain, chercheur, spécialiste de la Gnose Séthienne, et auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Astrologie Médiévale, de l’Esotérisme, de la Magie Egyptienne ainsi que des Arts Talismaniques. 

L’auteur (également adepte de la Magie Cérémonielle), organise des formations en ligne de l’Astrologie Médiévale et initie chaque année à l’approche du solstice d’été, un nombre restreint de participant à la cérémonie sacrée de HAOMA, l’élixir merveilleux des Mages, utilisé depuis la nuit des temps par les chamanes Scythes, les Mages Mithraïstes et les adeptes du Mazdéismes héritiers de Zoroastre. 

La cérémonie a lieu dans une chapelle médiévale datant du 13ème siècle à Bayeux et s’étant sur deux jours. Des chambres d’hôte sont mises à la disposition des participants.    

 

Les Secrets de l'Astrologie Persane Tome I
Edition augmentée en couleur 




Les Secrets de l'Astrologie Persane Tome II
Edition augmentée en Couleur 410 Pages 


La Révélation de Seth 
Edition Gnose Séthienne 2ème édition 2003 425 Pages




ASPECTARION LIBER CONJONCTIONIBUS
Le Livre des Conjonctions et des Présages 350 Page / En couleur



Le Livre des Talismans et l'Art de la Nigromancie 



Lien AmazonKindle : https://amzn.eu/d/8ZHj6ng


Version Papier  : https://amzn.eu/d/4U06XlY 


Présentation :    

L’une des rares fois où le livre fut cité sur les ondes par une chroniqueuse de la Radio Nova, on le présenta comme un « Roman Initiatique », sauf que c’est peut-être un récit, certes romancé dans le style, mais à la base il s’agit d’une histoire 100% véridique !   

Donc rectification, ce n’est pas un roman, autrement dit une histoire fictive sortir tout droit de l’imagination de l’auteur, par contre la dimension initiatique y est présente tout au long du récit, car à l’époque ma principale quête existentielle était la quête de Dieu, ou de la vérité Ultime … Donc durant ce périple j’ai pas mal fleureté avec le surnaturel, c’est vrai …    

Le Pitch : 

Quatre ans après la révolution islamique d’Iran, un jeune adolescent issu de l’ancienne bourgeoisie iranienne décide de quitter le pays. Son but, réaliser un rêve d’enfance, celui de monter un groupe de Hard-Rock aux États-Unis !
Peu avant le départ un événement imprévu viendra compromettre le voyage qui se tourne alors au cauchemar ! Une nouvelle loi interdisant les natifs de l’année 1969 de quitter le territoire Iranien, va contraindre le jeune aventurier à prendre le chemin de la clandestinité …

Extraits :

* * *

 

      Un petit corridor séparait le vestibule de la principale salle de séjour. À l’entrée, le portrait poussiéreux d’un obscur patriarche copte gisait côte à côte avec l’icône de la Sainte Vierge au fond d’une niche. Je pense qu’il s’agissait de celui de Cyrille VI, le 116e pape de l’église copte Orthodoxe d’Alexandrie, si ma mémoire est bonne. Une vraie tronche de thaumaturge pour un père d’Église. À l’intérieur l’odeur empyreumatique d’un drôle d’encens à forte teneur musquée me prenait à la gorge. Déjà que je n’étais pas très en forme ce matin-là, fallait pas en rajouter. Nuits blanches à répétition, manque de sucre dans les veines ou sorte d’excès de misanthropie matinale, toujours est-il qu’à peine entré, je fus saisi d’un vertige ! Putain de carrosserie de mes deux ; vous le bichonnez comme un prince à coups de musculation à l’arraché et de chiche-kebab en série, et voilà qu’à la première brise du matin il se dégonfle comme une truie que l’on conduit à l’abattoir ! Complètement étourdi comme atteint par le souffle venimeux d’un esprit malin, j’avais du mal à garder mon équilibre.


Alors que je vacillais maladroitement le long du corridor en bringuebalant tel un ivrogne complètement chlasse qui essayait désespérément de paraître sobre, je fus surpris par les gémissements déchirants d’un homme dont la voix tournoyait dans mes oreilles avec  un arrière écho en ralenti. C’était comme les agonies d’un mort qu’on aurait emmuré vivant il y a jadis une éternité ou les cris d’un hybride biencéphale qui tentait désespérément de se matérialiser depuis les gouffres du purgatoire : « Je ne suis qu’un moooonstre . . . je suis le mal incarné  . . . je suis . . .  POSSÉDÉ PAR LE DÉMON . . . » !

 

Pendant un moment, je ne savais plus si j’étais victime d’une hallucination auditive ou que tout cela se passait dans le monde réel ! Faut dire que du côté perception optique ce n’était pas la forme non plus. Entre le couloir qui semblait se rallonger à l’infini comme dans un mauvais film de série B dans la lignée de la Quatrième Dimension et une vision quasi crépusculaire qui me rappelait mes premières expériences psychédéliques, je peux dire que pour une entrée, je n’ai pas loupé le grand frisson.

 

À ce moment-là, j’ignorais encore que l’auteur de ces vociférations sulfureuses ou, devrais-je dire ; de ces emphatiques onomatopées de l’enfer, était un ex-tortionnaire du régime islamique des plus coriaces jamais engendré dans les sombres cavernes néandertaliennes des laboratoires fabrique-bourreaux des ayatollahs ! Déjà que ce type était au bout du rouleau, fallait pas le provoquer davantage. Ce n’est pas tous les jours qu’un islamiste pur et dur se fait cuisiner par un évangéliste chevronné. George lui avait probablement bouffé la cervelle avec des histoires d’anges et de démons, de paradis et de purgatoire, de repentir et de rédemption. Lorsqu’enfin je suis parvenu à entrer dans le vestibule des damnés titubant comme sur un nuage, le spectacle de confession en sanglots était en train de basculer dans une séance d’exorcisme improvisé, avec George dans le rôle du grand prêtre exorciste et le reste de la famille en tant qu’assistant Karcist :

 

-         « Glorieux princes de la milice céleste, Anges, Archanges, Trônes, Dominations, Principautés, Puissances, Vertus, Chérubins et Séraphins aux ailes étincelantes ; au nom de Jésus-Christ et par le précieux sang divin de l’Agneau immolé,   secourez- nous afin que nous puissions délivrer cet enfant de Dieu ici présent de l’emprise des ténèbres et de pouvoir chasser les esprits malins qui ont pris possession de son corps . . .

 

La voix de George résonnait dans la pièce avec la même grandiloquence qu’un médium ultralucide qui aurait été possédé par le « fantôme » de Jésus-Christ en personne ! Enfin, à supposer qu’un prétendu personnage tant auréolé et vénéré depuis plus de deux millénaires, ait jamais réellement existé, du moins tel qu’on se l’imagine aujourd’hui. Vaudrait mieux, sinon, « ils » ont intérêt à me rembourser ! Bref, disons simplement que George était en pleine action. Il jouait son rôle préféré, celui du rédempteur, du convertisseur, de l’évangélisateur sulfureux, mais aussi du chasseur de démons ! J’avais un faible pour ce dernier personnage, même si son numéro d’exorcisme n’avait guère impressionné mes propres démons. Faut dire qu’ils sont coriaces mes démons. Pourtant, l’arménien ne manque pas de panache. D’habitude sa méthode fonctionne. Comme ça, au feeling, à l’ancienne, à l’authentique. Pas besoin d’eau bénite, de crucifix, d’étole en velours, de vénérables reliques ou de sainte hostie.  Pas plus que des litanies et autres conjurations gargantuesques à n’en pas finir avec des Retro vade Satana lancé en refrain toutes les 10 secondes.


George chassait les démons rien qu’en murmurant des prières improvisées. Il les chassait avec une volonté ferme et inébranlable. Une volonté forgée par une confiance aveugle en un Dieu tout puissant. Une volonté taillée dans l’acier de la foi pure avec une lame trempée dans le sang même du Christ ! Loin d’être un sceptique pyrrhonien et obtus jusqu’au bout des ongles, j’avoue que j’aurais du mal à croire à ce qui s’est passé ce jour-là, si je n’avais pas assisté en personne à ce qui fut ultérieurement connu et reconnu (à tort ou à raison) comme « un authentique miracle » ! Je revois encore la scène dans ma tête comme si c’était hier. Normal, je l’ais archivée dans mes neurones pour au cas où.  Et pour cause. Tant que la caméra tourne, faut la laisser filmer. Et puis, puisque la pellicule est gratos, autant en profiter. Eh, ouais, quand on n’a pas le câble il faut improviser, il faut devenir autonome, il faut se lancer dans l’autoproduction. De vous à moi un conseil ; devenez votre propre réalisateur puisque le Metteur en Scène à déjà écrit le scénario. En plus, c’est écologique. Pas besoin de fric, de décor, de studio, ni même d’acteurs, de cascadeurs et autres figurants bidon, puisque tout ce que vous avez à faire c’est de garder vos yeux grands ouverts et laisser tourner votre caméra interne. Alors le monde entier sera votre plateau de tournage et ses habitants vos acteurs, cascadeurs et figurants. Et croyez-moi, avec tout ce potentiel vous n’allez pas manquer votre shoot.


Un conseil, soyez authentique. Ayez toujours le souci de la véracité et surtout pas de trucage ni d’effets spéciaux à l’appui. Examiner les faits et éviter les agencements chimériques. La vie est comme un film qui passe en boucle. C’est toujours le même spectacle, mais il vaut mieux ne pas se tromper de chaîne. Et puis, c’est à vous de faire le montage, de tirer vos propres conclusions. Vous pouvez ajouter des sous-titres, la regarder au ralenti, en vitesse accélérée, en noir et blanc, ou vous amuser à zapper toutes les 5 minutes. Pourtant je vous conseille de ne pas rater le générique, puisque si vous ratez le début, vous risquez de manquer la fin. Eh oui, pour réussir dans la vie vaut mieux lire le script, sinon tu risques de rater ton rôle. Quand j’ai le cafard, je ressasse mes souvenirs, je sélectionne les scènes les plus trashs et je me tape un film gore inside my head ! Ça fait home-video version interne, connexion neuronale haut débit avec autonomie illimitée. 


Bon, faut pas trop forcer sur le shit, ce n’est pas bon pour le disque dur. Y va y avoir des trous de mémoire impossible à réparer avec une barrette de RAM. En fin de compte, il n’y a rien de mieux que l’introspection pour débusquer les anomalies de la vie. L’introspection est le défragmenteur de l’âme. Ça prend du temps, mais le résultat est garanti. C’est comme ça que j’ai démasqué l’existence des Administrateurs de l’Invisible derrière les anomalies de ma vie. Ils s’immiscent sournoisement à travers les fissures de votre espace temps et infectent votre subprocesseur interne avec des messages subliminaux à caractères métaphysiques. C’est de la pornographie astrale ! C’est de la triche ! C’est de la prestidigitation subatomique !


Bref tout ça pour dire que j’ai hérité une mémoire photographique d’un appétit vorace. Nul détail n’échappe à mon 16mm. Pourtant j’ai beau visionner et revisionner ce qui s’est passé l’autre jour chez George, n’empêche je ne trouve rien qui puisse contredire la version officielle des faits ; à savoir que nous étions probablement en présence d’un véritable possédé ! Devant de tels dilemmes il faut procéder avec une minutie toute singulière, car là où les frontières du réel interfèrent avec l’irréel, la réalité devient aussitôt floue ! D’habitude je scrute la scène en entier, puis je rembobine en arrière pour dénicher les détails aux ralentis. À la moindre anomalie je fais arrêt sur image, gros plan et zoom à l’appui. Mais là il n’y avait rien à signaler. Aucune anomalie dans les parages, aucun trucage à l’horizon, un pur moment du docufiction et du surnaturel en Live ! En voici un extrait en direct de Karachi : Action . . . 

 

Il y avait comme un nuage d’hystérie dans l’air. L’ambiance était électrique. À fur à mesure que l’évangéliste avançait dans ses incantations, le visage de l’ex-tortionnaire se tordait en mille affreuses grimaces. Des ombres diaboliques  commençaient à froisser sa silhouette ! Qui aurait pu croire que cette malheureuse créature désespérée qui implorait Dieu à genoux pour le salut de son âme, soit la même brute sanguinaire qui semait jadis la terreur dans les couloirs insalubres d’une des plus grandes prisons politiques du Moyen-Orient ? Surnommé Ali le sadique par les anciens détenus d’EVIN (l’établissement pénitencier le plus redouté de la République islamique d’Iran), la brutalité dont cet homme avait fait preuve contre ses victimes était en effet, à la hauteur de sa sinistre réputation. L’homme se croyait damné à jamais, pourtant dans quelque instant son destin allait basculer dans un tout autre registre. Pendant ce temps, l’incantation reprenait de plus belle :

 

   « Verbe qui avez été chair, qui avez été attachés à la croix, qui êtes assis à la droite de Dieu le Père, je vous conjure par votre saint Nom à la prononciation duquel tout genou fléchit au ciel comme sur la terre et même dans les enfers, libérez cet homme de l’emprise du démon ; au nom de Jésus-Christ je t’adjure et t’ordonne, dragon de l’abomination, sors de cet homme, au nom de l’Agneau immaculé qui a marché sur l’aspic et le basilic et qui a écrasé la tête du grand Serpent ; quitte cet homme à l’instant . . . sort . . . je t’exècre . . . disparais en enfer . . . »

 

En principe c’est là que les possédés sont censés se tordre comme des alligators en cages, de pousser des hurlements diaboliques et de vomir une bonne demi-portion de bouillie verte en pleine figure du pauvre exorciste. Mais en dépit de toute attente, il n’y a rien eu de tel. Du coup j’étais un peu déçu, mais George n’avait pas encore dit son dernier mot … 


 

        

Publications :

 

La Révélation de Seth, éd Gnose Séthienne / 1ère éd 2001 2ème éd 2003

Le livre des Talismans et l’art de la Nigromancie, éd Gnose Séthienne 2011

Astrologie Persane Vol.I 1ère éd Arcana Sacra 2015

Astrologie Persane Vol.II 2ère éd Arcana Sacra 2016

Nouvelle édition de l’Astrologie Persane, revue, corrigée et augmentée, contenant également des illustrations en couleurs, chez les éditions des Monolithes sous le titre :

Les Secrets de l’Astrologie Persane Vol.I 2021

Les Secrets de l’Astrologie Persane Vol.II 2022

Aspectarion LIBER CONJONCTIONIBUS / Des Conjonctions Planétaires et des Présages éd Monolithes 2023  

Les livres sont disponibles sur le site   Livres Archives - Astrologie Persane (astrologie-persane.com)












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire