dimanche 11 septembre 2011

LA LEGENDE DES SEPT SAGES OU L’ARRIVE DES APKALLŪ

LA LEGENDE DES SEPT SAGES 

OU L’ARRIVE DES APKALLŪ


Aussi surprenant que cela puisse paraître, les peuples de l’antiquité attribut l’origine de l’astrologie aux dieux et à des êtres surnaturels venus du ciel ! Selon les annales des anciens Sumériens gravés sur des tablettes en terre cuite, il y a environ 450 000 ans, les Apkallu (sept sages, héros civilisateurs envoyés par Enki) descendirent des cieux (plus précisément d’une planète appelé Nibiru), afin de transmettre la sagesse des dieux aux habitants de la Mésopotamie. Quand on connait le niveau de sophistication de la civilisation sumérienne, il y a en effet de quoi se poser la question. Les Sumériens ont inventés la roue, l’écriture, l’urbanisme, l’agriculture, la métallurgie, les mathématiques, la chimie, l’alchimie, l’astronomie ainsi que l’astrologie !

Le roi Ennekar serait selon l’épopée Sumérienne l’inventeur de l’écriture. L’écriture Sumérienne ne compte pas moins de 20 000 signes. Les premières traductions des textes Sumériens sont dues à Sir Henry Creswicke Rawlinson (1810-1895).













La complexité de l’architecture Sumérienne n’a rien à envier à nos villes moderne. Il y a 6000 ans environ, les Sumériens ont construit les premières villes fortifiées les plus fabuleuses du monde. L’apparition soudaine de cette civilisation est encore aujourd’hui une énigme pour l’ensemble du corps scientifique. L’origine même du peuple sumérien est inconnue. Population d’origine non sémite venue du plateau Iranien, il y a environ 6000 ans, les Sumériens se sont installés en basse Mésopotamie. Ur, cité antique située près de l’ancienne embouchure de l’Euphrate, sur la rive droite (identifiée au site actuel de Tell al-Muqayyar à 200 km au nord-ouest de Bassorah) a était l’une des premières capitales de Sumer. Le régime politique des Sumériens était de type monarchique. Les annales sumériennes mentionnent que la monarchie était un legs des dieux, et qu’à deux reprises la royauté était descendue du ciel à Kîsh, ville de moyenne Mésopotamie à l’Est de Babylone. Si Kîsh est connue pour la splendeur de ses temples, Ur rayonne par ses hautes murailles et ses immenses ziggourats. La cité est construite avec des briques crues, ses fondations remontent à la période d’Obeïd vers la fin de IVème millénaire av-JC. L’un des souverains attestés de la capitale Sumérienne est Mes-Ki’ag-Gaser (ou Meskiaggaser) fils d’Utu le dieu soleil. Il régna 324 ans puis il disparût dans les montagnes, enlevé par un chariot de feu !

  
La pile dite, de Bagdad, a été découverte dans les ruines de Khujut Rabu, ville parthe aux alentours de Bagdad. Cette pile composée d’un réservoir en terre cuite et d’une tige de fer inversée à l’intérieur d’un cylindre en cuivre, était capable d’engendrer environ 1,5 volt de courant électrique. Cette pile a été crée par les Mages d’origine mède et les Parthes qui ont dominé la région entre 250 et 220 av-JC. Dix autres piles furent ultérieurement découvertes à Ctésiphon capitale des Perses sassanides.       








Ce n’est pas la première fois qu’un immortel (un demi-dieu) a régné sur les Sumériens. Jadis d’autres rois immortels régnaient sur la cité des dieux. C’était l’époque où les hommes et les dieux s’accouplaient ensemble et engendraient des géants. C’était l’époque d’avant le déluge, l’époque où les rois antédiluviens régnaient sur terre en maître absolu. En effet l’histoire des anciens Sumériens, des Babyloniens et des Perses, s’étend sur deux époques ou deux ères bien distinctes. L’une antérieure au déluge, l’autre postérieure. Les cités d’Ur, d’Ourouk (uruk), de Kîsh ou d’Eridou furent bâties sur les ruines des anciennes cités sumériennes. Les chroniques des rois antédiluviens mentionnent le nom et la durée des règnes de ses géants immortels. Certains ont régnés plus de 20 000 ans !    






                 






Les connaissances astronomiques des Sumériens étaient d’une telle complexité que de nombreux chercheurs sont aujourd’hui convaincus qu’elles seraient d’origine extraterrestre ! Il y a plus de 5000 ans, les Sumériens connaissaient la course des étoiles. Alors qu’il y a seulement 300 ans que Nicolas Copernic a découvert le système héliocentrique, les Sumériens représentaient jadis le soleil au sein de notre système solaire. Un sceau akkadien remontant à IIIe millénaire av-JC représente le système solaire, avec le soleil rayonnant au centre, et les planètes gravitant autour. Selon Zecharia Sitchin, orientaliste éminent, et l’un des rares spécialistes à avoir l’habileté de décrypter les tablettes sumériennes, les planètes Uranus, Neptune et même Pluton seraient également représentées sur cette tablette !



lundi 8 août 2011

Maha-Dasha ou remarques sur les Périodes Planétaires


Les périodes planétaires dite Fardâriâte en Persan, permettent dévaluer astrologiquement des périodes qui durent de 6 à 20 ans. Leur cycle repose sur une durée de 120 années. Ces 120 années sont successivement régies par les 9 planètes. Si la planète maîtresse d'un Maha-Dasha est forte, bien placée ou qu'elle est maître des maisons bénéfiques, cette période sera faste et positive. Au contraire si la planète est de nature maléfique (Saturne ou Mars) ou qu'elle est mal aspectée, ou qu'elle est maître d'une maison maléfique (comme le VI, VIII et XII), cette période sera jonchée de difficultés diverses.

Durant mes 15 années de pratiques en astrologie, j'ai à mainte reprise eux l'occasion de vérifier les effets des Maha-Dasha (Fardâriâte) sur mes clients. L'une des périodes les plus difficiles et problématiques, est la période de Ketu (dite également la Queue du Dragon). Cette période dure 7 ans, et elle crée des difficultés du 1er au dernier jour de sa durée. Cette période commence toujours par une série d'horribles cauchemars ! Certaine personnes rentrant dans cette période s'imagineront d'êtres victimes de la Magie Noire ! Elles n'hésiteront pas à allez voir des désenvouteurs, évidement sans succès. La tête du Dragon étant liée au démon Mrityu-Putra (le fils de la Mort), elle génère des forces chthoniennes et Karmiques. Durant cette période les barrières qui séparent le monde matériel, des sphères astrales, deviennent très minces. Ainsi ceux qui ont des paramètres particulièrement spirituels dans leur thème astral, seront témoins de nombreuses manifestations métaphysiques.

Les gens régis par le Maha-Dasha de Ketu subiront d'énormes pertes matérielles. J'ai vus des hommes d'affaires perdre soudainement toutes leurs fortunes ! Ketu agit toujours de façon très pernicieuse. Elle s'enroule autour de votre âme comme un serpent invisible, flairant vos moindres peurs, sentant vos moindres faiblesses, et lorsqu'elle découvre votre talon d'Achille, elle vous mord et vous injecte son poison mortel. Néfaste sur le plan matériel, Ketu est cependant propice sur le plan spirituel. Les plus grandes expériences spirituelles qu'un homme peut avoir dans sa vie, arrivent toujours en période de Ketu.       

mardi 21 juin 2011

La notion du Destin chez les Anciens Mésopotamiens

La notion du Destin chez les
Anciens Mésopotamiens

« Si lors d’une apparition lunaire les deux cornes se rejoignent, une inondation aura lieu. » 
                            Shumma Sîn Ina Tâmartîshu : Tablette de commentaire astrologique sur la Lune  
  
Dans âyadgâr î Vazurgmihr, texte en pârsîg sur les discours ontologiques de Bozorgmehr-e Bokhtagan, le grand vizir de Khosro Anushirvân (531-579), le souverain sassanide le plus adulé de cette période, l’auteur aborde la question du destin sous forme interrogative :

-         Ce qui arrive à l’homme est-il le fait du hasard ou de l’action ?
-          Le hasard et l’action sont liés de même que le corps et l’esprit. Car le corps séparé de l’esprit, est comme une carcasse sans vie, et l’esprit séparé du corps est comme un vent impalpable. Réunis, ils sont tout puissants et grandement bénéfiques.
-         Qu’est-ce que le hasard et qu’est-ce que l’action ?
-         Le hasard est la raison, et l’action, la cause de ce qui arrive à l’homme.      

Ces quelques lignes résument à elles seules, la portée hautement philosophique de la doctrine des Mages sur les notions de hasard et de destin. Les textes pehlevi mentionnent que, tout le bien (sa’d) et le mal (nah’s) qui arrive aux gens et aux créatures, arrive du fait des sept planètes (haftân). Les sept planètes sont considérées comme étant les émissaires d’Ahriman. Toute créature est soumise à leur joug, vaincue par leur tyrannie, et terrassée par leur courroux ! Si les planètes (hormis le soleil et la lune) sont les émissaires d’Ahriman, les signes du zodiaque (dwâzdahân) sont en revanche les alliés d’Ormazd (Ahura-Mazda).          
A travers les douze signes du zodiaque, et grâce au parcours du soleil et de la lune, Ormazd distribue ses bienfaits aux créatures, mais chaque jour Ahriman envoie ses émissaires (les sept planètes) afin qu’elles détruisent chaque parcelle des biens, envoyée par Dieu. Voila pourquoi Ormazd a créé la science des astres (en sanskrit Jyotisha, science de la lumière) et l’a fait transmettre aux hommes, afin de leur permettre de dissiper les ténèbres de l’ignorance.