mercredi 4 novembre 2015

Ouvrage de référence sur l'astrologie persane: Anaghra Raochah - Les Astres Immortels

Anaghra Raochah : Les Astres Immortels 
Auteur : Abu Moran
Nombre de pages : 575
Sujet : Contient les Secrets de l'Astromantie, de l'Astrologie Judiciaire et de la Profection
d'après les Mages de Chaldée




Nouvelles éditions Tome 1 et 2 corrigées et augmentées aux Editions MONOLITHE : https://www.editionsdumonolithe.com/product/les-secrets-de-l-astrologie-perse-vol-2



Avec illustrations en couleurs  




Table sur le livre 1er

Chapitre 1
Les origines de l’astrologie ………….......................................    2
La légende des sept sages …………………………..................   6
Le destin chez les anciens babyloniens ………………………    12
De l’utilité de l’astrologie ……………………………………..   20
Le karma et le libre arbitre ……………………………………..  26
L’origine astrologique des religions …………………………...  30
Zoroastre le roi des astres ………………………………………..35
L’astrologie zoroastrienne ……………………………………...  41
Le calendrier persan ……………………………………………  54
Les divinités tutélaires des jours du mois ……………………… 63
Almanach persan ……………………………………………….. 71
Table des conversions …………………………………………...79
Zodiaque persan ………………………………………………... 85
Le bélier signe de la perse ……………………………………….91 
Chapitre 2
Mars en signe et en maison ……………………………………105
L’influence vénusienne ………………………………………..109
L’horoscope de Mahomet ……………………………………...111
Les grandes conjonctions ……………………………………....112
La chute des perses et l’arrivé des arabes ……………………...121
Khosrow Parviz et l’antéchrist …………………………………134
Le rôle de saturne dans la chute des Sassanides ………………..140
Chapitre 3
La doctrine astrologique des Zarvānistes ………………………149
Les fridaires et les grands cycles ……………………………….159
Les tasīrāt ……………………………………………………….163
Les 25 dons du monde …………………………………………..167
Les grands astrologues de la perse ………………………………170
L’horoscope d’Abu Ma’sar ……………………………………...176
Les invasions islamiques ………………………………………...188
Chapitre 4
Les signes du zodiaque persan …………………………………...193
Comment fonctionne l’astrologie persane …………………… ....220
Les mystères de la constellation du Persée ………………………228
Les étoiles fixes …………………………………………………..231
Les ferdāriyāt ……………………………………………………..233
Le fardār du Soleil ………………………………………………..235
Le fardār du Venus ……………………………………………….237
Le fardār de Mercure ……………………………………………..238  
Le fardār de la Lune ……………………………………………...239
Le fardār de Saturne ……………………………………………...240
Le fardār de Jupiter ………………………………………………242
Le fardār de Mars ………………………………………………...244
Le fardār des Nœuds ……………………………………………...246
Chapitre 5
La Profection …………………………………………………......248
Les Profections de l’ASC ………………………………………...253
Les Profections de la Lune ……………………………………….254
Les Profections du Sol ………………...………………………….255
Les Profections de Saturne ……………………………………….257
Les Profections de Jupiter ………………………………………...259
Les Profections de Mars …………………………………………..261
Les Profections de Venus …………………………………………263
Les Profections de Mercure ……………………………………….265
Les Profections de l’ASC et de la lune dans les maisons radicales .269
Les Profections de MC …………………………………………….274
Les Profections de la part de fortune ………………………………276    
Chapitre 6
Les maisons profectées à travers les signes ……………………….278
1ère maison ………………………………………………………...278
2ème maison ………………………………………………………..281
3ème maison ………………………………………………………..284
4ème maison ………………………………………………………..287
5ème maison ………………………………………………………..289
6ème maison ………………………………………………………..292
7ème maison ………………………………………………………..294
8ème maison ………………………………………………………..296
9ème maison ………………………………………………………...299
10ème maison ………………………………………………………301
11ème maison ………………………………………………………306
12ème maison ………………………………………………………310

Chapitre 7
Comment calculer les Profections …………………………………316
La Profection indiquant la mort de Louis XVI   …………………...320
Astuces pour interpréter les profections …………………………....324
Chapitre 8
Le Sālkhodāy (maître de l’année) …………………………………..325
Le Jānbakhtār (porteur de vie) ……………………………………...331
Les Zamoctar (termes Egyptien) …………………………………....332
Les 50 termes du zodiaque ………………………………………….333
Le Jānbakhtār de saturne et les autres planètes ……………………  343
Chapitre 9
Comment interpréter un horoscope …………………………………349
La science des décrets des astres ……………………………………353
La division de l’hémisphère …………………………………………355
Les signes cardinaux ………………………………………………...359
La loi des Triplicités …………………………………………………364
De la prospérité et de l’adversité de l’horoscope ……………………367
Le Mage Indarzagār et les 36 augures des triplicités ………………...371
Chapitre 10
Les Parts (bahr) ……………………………………………………....375
Comment trouver le Hyleg …………………………………………...379
Tableau des Parts ……………………………………………………..386
Comment les parts s’activent dans l’horoscope ………………………388
Chapitre 11
Les maisons de l’horoscope …………………………………………..395
1ère maison ……………………………………………………………399
2ème maison    …………………………………………………………400
3ème maison …………………………………………………………...401
4ème maison …………………………………………………………...402
5ème maison …………………………………………………………...405
6ème maison …………………………………………………………...407
7ème maison …………………………………………………………...408
8ème maison …………………………………………………………...409
9ème maison …………………………………………………………...410
10ème maison ………………………………………………………….412
11ème maison ………………………………………………………….415
12ème maison ………………………………………………………….417
Chapitre 12
La joie et la peine des planètes ………………………………………..424
De Jupiter ……………………………………………………………..428
Jupiter en signe ………………………………………………………..432
De Saturne …………………………………………………………….435
Saturne en signe ………………………………………………………410
De Mars ……………………………………………………………….444
Mars en signe …………………………………………………………448
De Venus ……………………………………………………………..454
Venus en signe ………………………………………………………..459
De Mercure …………………………………………………………....463
Mercure en signe ……………………………………………………...473
Du Sol …………………………………………………………………479
Sol en signe d’après Albohaly et docteur Arcandam ………………….493
De la Luna ……………………………………………………………..524
La Lune en signe ………………………………………………………532
Le tableau des dignités et débilités planétaires ………………………..537
Tableau des révolutions sidérales ……………………………………...539
Tableau des signes et de leurs qualités ………………………………...540
Tableau des mots clefs ………………………………………………....541
Tableau des Faces ……………………………………………………...542
Tableau des inimitiés et des amitiés …………………………………...544
Tableau des étoiles fixes ………………………………………………547
Tableau des Béhémians ………………………………………………..548 

Bientôt en vente (image ; tirage impression limité) 

mercredi 21 octobre 2015

Astrolabe Persan

 

Astrolabe Persan


Extraits des « Voyages du Chevalier Jean Chardin, dit le persan en Perse » - édition de 1811 – tome 4



Jean Chardin, fils d’un riche bijoutier parisien, né le 16 novembre 1643 (1053 de l’Hégire) à Paris. 

Description de la Perse  – Description des Sciences et des Arts libéraux des Persans »
Chapitre IX – « De l’astronomie et de l’astrologie
« Ces sciences sont les plus révérées et les plus cultivées par les Persans, et ce sont celles où ils égalent plus les savants de l’Europe, et où l’on peut dire qu’ils en savent presque autant qu’eux ; la raison qu’ils ont de rechercher et de cultiver particulièrement ces sciences, c’est qu’ils regardent l’astrologie comme la clef du futur. »
« Les mathématiciens persans ont seulement la représentation des constellations dans un livre, qu’on appelle les plans d’Abdul Rahmen Al Sufi, qui est le nom de l’auteur. On reconnaît, en les regardant de près, que ce sont, au fond, les mêmes figures que nous avons sur nos globes. »
« Pour ce qui est des instruments dont ils se servent dans leurs opérations, le principal est l’astrolabe, comme je l’ai observé, après lequel ils ont ces instruments si connus en mer, qu’on nomme le bâton de Jacob ; et c’est avec ces seuls instruments qu’ils prennent les élévations du pôle [latitudes], on peut juger que leurs latitudes ne sauraient être des plus exactes. Ils ont des quart de nonante fort grands [quadrants quart de cercle] ; mais ils ne s’en servent guère, non plus que des règles de Ptolémée, des anneaux astronomiques, et de ces autres instruments pareils, qu’ils connaissent bien, et dont ils ont des figures, mais qu’ils ne mettent rarement en usage ; et pour ce qui est de ces grands et merveilleux instruments fixes, que les modernes ont mis en usage [fondation de l’Observatoire de Paris sous Louis XIV], pour s’assurer de la situation des objets ou des corps lumineux, comme le plan méridional ou horizontal, il n’y en a aucun dans la Perse :

[Chardin se trompe lourdement sur ce point, car en 1258 sous la direction de Nassir al-Din Tussi, les perses construisirent l'un des plus grands observatoires astronomiques universel du monde a Marâqé. La construction prit 12 ans, de nombreux instruments de mesures astronomiques comme des sphères armillaires, ainsi que des quarts de cercles furent également fabriqués sous la direction du savant Orzi. L'observatoire, fréquenté à l'époque par des étudiants venus du monde entier, était équipé d'un vaste bibliothèque contenant plus de 400.000 ouvrages. Le résultat de 15 ans de recherches fut reporté dans un livre intitulé Zij-e Il-Xâni, traduit en latin et publié en Europe dès 1652. Je précise que Tussi est connu pour sa théorie sur la rotation de la terre sur elle-même et autour du Soleil bien avant Copernic.]    


Astrolabe personnel de Muhammad Mahdi al-Yazdi grand astronome, astrologue, et  mathé-maticien du XVIIème siècle (1660). 


Mais comme l’astrolabe est le principal instrument astronomique des Persans, on peut dire aussi qu’ils l’ont le mieux fait et le plus exact de tout le monde. Les lignes et les cercles sont tirés plus justes que le meilleur trait de plume, sans faute de trait, ni variation de compas ; ils passent en cela les meilleurs ouvriers que nous ayons : on peut l’assurer fort positivement, et qu’on ne voit cet instrument nulle part si curieusement fait, avec tant d’exactitude et de délicatesse, ni gardé avec plus de soin et de propreté ; car les Persans le tiennent toujours dans des étuis et des sacs, quoique l’air de Perse n’enrouille ni ne salisse et ne ronge pas les corps, comme il le fait dans nos pays septentrionaux. Parmi le commun peuple même, chacun garde son astrolabe comme un bijou.
Ce qui fait que les astrolabes sont si bien travaillés, c’est que, pour l’ordinaire, ils sont faits par les astronomes eux-mêmes ; ce n’est pas qu’il y ait des artisans de profession pour les instruments de mathématique ; mais c’est qu’on n’estime pas tant ceux qu’ils font, que ceux qui sont faits par les mathématiciens, qui ne sont pas si sujet à se méprendre aux nombres, et qui marquent plus justes les chiffres et les figures.
Il faut ajouter à cela qu’un astronome n’est pas mis au rang des savants, s’il ne sait pas faire tous les instruments lui-même, et s’il n’y travaille mieux qu’un habile artisan.

Astrolabe personnel d’Ali ibn Ibrahim al-   Yarrar : 1327

Lorsque j’étais à Ispahan, l’astrologue le plus fameux pour la fabrique des astrolabes, s’appelait Akhound Mahomed Emin, homme aussi savant qu’il était excellent artiste ; c’était le fils d’un autre savant astrologue, nommé Molla Hassan Aly. Outre qu’il possédait la science à fond, il avait la main la plus adroite qu’on puisse voir pour la composition des instruments de mathématique. Le supérieur des capucins d’Ispahan, chez qui je logeais d’abord, homme fort versé dans les mathématiques, m’avait donné sa connaissance ; il m’y menait souvent, et m’apprenait à entendre ce que je voyais faire. C’est à cet habile Mahomed Emin, que j’ai vu faire tout ce que je vais rapporter sur l’art des astronomes persans, pour la composition des astrolabes, après que j’aurai fait quelques observations sur les termes dont les Persans se servent dans la science astronomique. »
« On ne croirait pas qu’ils fissent des astrolabes plus petits que trois pouces ; mais il s’en voit qui n’en ont que deux. »

 « [Outre le compas] le principal instrument qu’ils aient pour la construction juste et exacte de leurs astrolabes, et qui est une pièce dont je crois qu’ils se servent seuls, à l’exclusion des Européens, c’est une platine [sans doute une sorte de règle graduée de sorte à reporter les repères de construction], qu’ils appellent destour ou règle, qui est un nom commun chez eux à toutes les méthodes d’opérer ; cette platine est de laiton, de l’épaisseur d’un écu, de la longueur d’un pied, et de la largeur d’un demi-pied, bien polie et claire.


Globe céleste en étain crée par ibn al-Tabari dit Astrulabi, astrologue et astronome persan : 1285
Ce globe est l’un des plus vieux et l'un des six derniers globes célestes ayant survécus dans le monde.

Les Persans appellent les tampans d’astrolabe, sapheh, c’est-à-dire feuille d’écriture, et la mère de l’astrolabe, am asterbi (ommi âsteherleb), qui veut dire aussi mère d’astrolabe. L’astrologue prend ensuite son compas, qu’il accommode selon la grandeur de son astrolabe, c’est-à-dire selon la grandeur de l’équateur qu’il veut lui donner »
« Quant à la volvelle ou rete, que les Persans appellent ankebout (a’nkebout), c’est-à-dire araignée, qui est le nom que nous lui donnons aussi ; l’astrologue y pose les étoiles, suivant leurs longitudes et leurs latitudes tirées de leurs livres, et entre autres de celui qui est intitulé Sovar Abdul Rahmen [Suwar al-kawâkib al-thâbita ], dont j’ai parlé ci-dessus.

Voilà la théorie de cette platine persane, pour la construction des astrolabes, avec laquelle les astrologues du pays font leurs instruments exacts et précis, sans beaucoup calculer et supputer, comme on fait ailleurs. Le docte capucin dont j’ai parlé, qui en admirait la méthode, et qui me porta et m’aida à la mettre dans mes mémoires, me disait qu’il l’avait longtemps comparée, par les principes géométriques, avec la méthode laissée par Stoflerin [Stöffler] et Regiomontanus, pour la fabrique des astrolabes. Il trouvait que les deux méthodes se ressemblaient fort, mais que la méthode persane était bien meilleure que l’autre et plus courte. Celui qui se sert de la platine persane, fait en un moment de temps et sans peine, ce que l’autre [par la méthode géométrique] ne saurait faire qu’avec beaucoup de temps et de peine, sans compter que son ouvrage est toujours bien moins net, étant comme impossible qu’il ne marque bien des raies et des points inutiles sur sa roue. On conçoit aisément combien l’usage de cette platine abrégeait et facilitait la construction de l’astrolabe, et la précision exacte dont il le rendait.
Quant à la division de la mère de l’astrolabe, les astronomes persans la font avec un très grand bassin de cuivre ou de laiton, à fond plat et à bords larges bien mis et polis, divisé du centre à la circonférence, en trois cent soixante degrés, chaque degré marqué par dizaines de minutes ; ils mettent au fond du bassin, quatre petits morceaux de bois, poissés au bout de poix noire, de hauteur à élever leur mère d’astrolabe, jusqu’au plan ou niveau des bords du bassin ; ce qu’ils nivellent avec le tranchant de leur règle, afin que la mère d’astrolabe et les bords du bassin soient en même plan. Cela fait, ils prennent deux fils de soie la plus déliée, et ils les bandent en croix sur les quatre divisions de leur bassin, afin de faire aussi angle droit aussi centre du bassin, et puis ils le prennent doucement, et sans que rien remue, et le posent sur le réchaud de feu, qui échauffe et fond cette poix, après quoi ils poussent et repoussent peu à peu leur mère d’astrolabe, tant que la section de cette soie croisée tombe sur le centre de la mère d’astrolabe, avec quoi ils sont assurés que leur division sera juste ; alors ils ôtent la machine de dessus le feu ; et laissent refroidir ce mastic ; et leur mère d’astrolabe étant ferme et en due position, ils prennent la règle, et en portent les bouts sur les bords du bassin, divisés comme ils sont, ils sectionnent très également le limbe de leur mère d’astrolabe.
« J’ajouterai que la mécanique de ces instruments est admirable en son genre, autant que la méthode ; car les cercles sont tirés d’un trait égal, net, délié et profond comme il faut, si hardiment et si uniformément, que la meilleure vue n’y saurait remarquer d’entre coupure, ni dentelure et raie aucune ; en un mot, aucun chancellement de compas »

J’ajouterais à cet article de Jean Chardin que les anciens Perses utilisaient 3 types d’Astrolabes :

1-   Un Astrolabe utilisé par les astrologues et les devins (avec cet astrolabe les devins étaient capables de localiser la position d’une personne recherché, s’ils possédaient les chiffres de naissance de l’individu).
2-    Un Astrolabe utilisé par les Magiciens (notamment pour la confection des Talismans)
3-    Un Astrolabe utilisé par les Astronomes, les ingénieurs-bâtisseurs, et les marins.








mardi 5 mai 2015

Mercure et son interprétation en Astrologie Persane - 3ème partie

La paragraphe si-dessous (5 lignes) est la suite de l'explication de l'image de Mercure dans le Grimoire de Daqā’iq al-Haqā’iq (fin de la 2ème partie) : 




dimanche 3 mai 2015

Mercure et son interprétation en Astrologie Persane - 1ère partie

Mercure
et son
 Interprétation en Astrologie Persan
1er Partie

Cet article est un extrait d'Anaghra Raoçah (les Astres Immortels), dans la chapitre qui traite des planètes d'après la tradition et les sentences (Ahkâm) de l'astrologie persan. De nombreux aspects des planètes sont examinés, notamment la dimension culturels, astrologique, numérologiques, eschatologiques, religieux, magiques et historique. 

  




samedi 10 janvier 2015

De la manière dont les Parts S’activent dans l’horoscope

De la manière dont les Parts
S’activent dans l’horoscope
Et comment interpréter les Parts en Radix, progression,
Révolution de l’année ou transit

« L’Astre pousse l’homme vers plus d’intelligence, plus d’Art, plus de Sagesse. »
                            Paracelse ; De l’Astrologie





Avant tout tu dois placer les Bahrs (parts) dans les maisons et établir par là, un premier diagnostic. La Part de victoire située en VI, n’a pas la même portée que la Part de victoire en X. De même la Part des ennemis en Orient (ASC, maison I) diffère beaucoup de celle située en maison XII, car la Part des Ennemis sur l’Orient signifie que le né n’est pas le bienvenu dans son propre pays, que l’hostilité peut venir des proches et des membres de la famille, il signifie aussi que le né devient parfois son propre ennemi, il pourrait s’adonner au excès de la boisson, et adopter ensuite un comportement qui nuit à son image, il peut aussi avoir des excès de colères mal placée qui lui feront rater de nombreuses occasions.

Si la Part des Ennemis se trouve en maison VII, tu déduis par là que le né est quelqu’un qui rentre souvent en conflit avec les autres, qu’il est victime de procès, que le partenariat ne lui réussit guère, il signifie aussi que le coup viendra de l’épouse, que le mariage mènera à un climat conflictuel, ou que l’associé le trahira. Toutefois si le maître de la Part est un bénéfique, et qu’il est bien placé, ou que Jupiter soutient la Part par trine ou autres aspects semblables, l’issu des conflits sera toujours favorable et le né se sortira indemne de toutes les situations conflictuelles.

De même, si la Part de Mariage est libre de toute combustion, qu’elle se trouve sur l’un des pivots (maison angulaire) et qu’elle reçoit par trine ou même par tétragone (carré) un rayon des bénéfiques, elle signifie alors que le né bénéficiera de la compagnie d’une femme belle et respectable et que leur union lui portera succès et élévation sociale. 
Aussi si le maître de la Part de Mariage se trouve sous le feu du Soleil, ou en-dessous de l’horizon (maison IV), et qu’il reçoit un aspect des maléfiques, même si elle se trouve en son propre domicile, le né risquera de se marier avec une fille de basse caste (esclave), ou une prostituée, ou une fille souillée avec des pratiques charnelles peu recommandables.          
Regarde toujours le maître de la Part, s’il est en domicile ou en exaltation (bālist ; pehlevi), s’il reçoit des lumières des bénéfiques. Les Parts qui se trouvent en maison VI, VIII et XII, si elles sont faibles ou combustes risquent de ne pas accomplir leur promesse.

De quelle manière une Part peut être activée :


En premier lieu, une Part peut être activée lorsque l’ASC, ou les autres planètes profectées se trouvent en conjonction avec elle. En deuxième lieu, lorsqu’une planète bénéfique, ou maléfique conjoint la part en transit, ou direction. Et enfin troisièmement, lorsque la conjonction a lieu en révolution de l’année. Seuls les aspects majeurs influes sur les Parts, mais c’est surtout la conjonction est l’opposition qui active pleinement les Parts. 

Exemple, la mort du célèbre chanteur français, Claude François :


Horoscope Natal de Claude François
né le 1er février 1939 à Ismaïlia 
en Egypte à 06h05.

ASC : 29° Capricorne
Soleil : 11° Verseau
Lune : 26° Gémeaux 
Mercure : 29° Capricorne
Venus : 24° Sagittaire
Mars : 1° Sagittaire
Jupiter : 7° Poisson
Saturne : 13° Bélier

En examinent l’horoscope natal de la célèbre vedette française Claude François, tout en appliquant les arcanes de l’astrologie persane, nous découvrons immédiatement que la Part du Succès du natif occupe la maison V maison de la chance, des arts, de la créativité, des amours et de la volupté. Cette part, elle-même situé en V, est en même temps conjointe à la part de fortune la fameuse part signifiant fortune, renommée et réputation, appelée en arabe Sahm al-Sa’ādat, ou Jahišn ī nēk en pehlevi.
Ainsi la Part du Succès située à 15° des Gémeaux, est conjointe à la Part de Fortune, se trouvant également en maison V et à  14° des Gémeaux. Ce premier constat ne laisse déjà plus aucun doute à l’astrologue sur la promesse d’un avenir singulier et brillant concernant le porteur de l’horoscope. De plus le maître des deux Parts, c’est-à-dire Mercure, se trouve conjoint à l’ASC, ce qui prédispose le future artiste non seulement au succès et à la chance, mais aussi le pousse à vouloir gérer sa carrière par lui-même dans les moindres détails, comme le ferait un artisan ou un habile commerçant.



Extrait de Picatrix en Arabe 


La maîtrise de la profection et l’art de « lire » les Parts, auraient également permis à prédire la mort de l’artiste avec une facilité surprenante. La mort de Claude François est survenue le 11 mars 1978 à Paris vers 14h30. Si on examine cette date en usant uniquement des transits, l’un des outils le plus fiable auquel fera recourt un astrologue contemporain dans ce genre de situation, nous ne trouvons absolument aucun indice convaincant qui pourrait suggérer la mort de l’artiste. Saturne l’astre de l’infortune ne touche que par sextile la Lune du natif, qui elle-même bénéficie au même moment de la conjonction (et donc de la protection) de Jupiter situé à 26° des Gémeaux. Certains astrologues mentionnent Uranus, à 16° de Scorpion, conjoint au MC du natif, déduisant ainsi à l’électrocution de l’artiste ! 

Bien sûr cette déduction est fortement tirée par les cheveux, car jamais Uranus transitant le MC d’un individu ne signifie la mort par électrocution, ni annonce la mort prochaine de celui-ci !

Procédons à l’examen de la profection, précédant la mort de Claude François. La mort de l’artiste est survenue en 1978. Pour effectuer la profection, nous prenons la date de l’année en cours, c’est-à-dire l’année précédant la mort [les profections annonçant toujours les événements survenant au cours de l’année, on calcule toujours sur la base de l’année qui précède] de Claude, en l’occurrence 1977 ; 


Profection de l'année précédant la Mort de Claude François 

Part du Succès : 15° Gémeaux
Part de la profession : 14° Vierge
Part de la renommée : 22° Balance
Part de la Mort : 12° Bélier
Par du Sol : 13° Vierge 

                                                Table de Profection Claude François


La première chose qui saute immédiatement aux yeux de l’astrologue averti, c’est le Soleil profecté du natif qui à 11° du Bélier, a rejoint la Part de la Mort située à 12° de Bélier ! Si un astrologue s’était amusé à vouloir prédire la mort probable du natif, il aurait pu simplement vérifier dans le tableau des Profections (Tabula Radicum Profectionum), le moment (l’année) où l’un des luminaires (surtout le Soleil) serait conjoint, ou proche de 12° de Bélier.  Très souvent Saturne profecté conjoint Soleil ou la Lune, ou l’ASC natal, ou réciproquement, le Soleil, la Lune ou l’ASC profecté conjoint Saturne natal, annonce également la mort. Dans ce cas nous constatons que Saturne profecté à 13° des Gémeaux fait conjonction avec la part de fortune, ce qui signifie tout simplement ; l’infortune ou la mort !     

Ceux qui connaissent les événements mystérieux qui entourèrent la mort de Claude François, savent que la veille de sa mort, ce dernier était pris en tenaille entre deux forces extrêmement puissantes, dont l’une, qui tentait désespérément de l’empêcher à se rendre à Paris, et l’autre qui le poussait avec une obstination singulière à se rendre à Paris ! La première puissance était une influence Jupitérienne qu’on peut qualifier d’extérieure, et qui au moment du drame trouvait sa source dans la conjonction de Jupiter transitant à 26° des Gémeaux sur la Lune natale du natif situé également à 26° des Gémeaux





Cette influence Jupitérienne est protectrice tentait par tous les moyens de protéger le natif, qui se trouvait à ce moment-là en Suisse. Ce soir-là une tempête se leva et causa de graves dégradations des conditions météos. Par conséquence tous les vols à destination de Paris furent annulés, Les claudettes ne voulaient plus retourner à Paris, mais Claude s’obstinait ! Cette obstination est l’œuvre de la deuxième puissance, qui est une influence intérieure, et qui trouvait sa source dans la conjonction du Saturne natal du natif à 13° de Bélier avec Bahr-î Margīh (la Part de la Mort) à 12° de Bélier !  
Ainsi, on peut dire en quelque sorte que depuis le début, Claude François avait déjà rendez-vous avec la mort !  Forçant son pilote à faire voler son avion privé en plein tempête, Claude François arriva à Paris vers une heure du matin. A son arrivé les fusibles sautent, et l’appartement plonge dans le noir total ! Le reste de l’histoire est bien connue du grand public, pour que je m’y attarde davantage.   

Extrait de "Anaghra Raoçah" (Astrologie Persan) p. 381 à 385 

Voire également les Parts d'après Ahkâm-Al-Avâm : http://astrologie-perse.blogspot.com/2018/08/a-propos-de-mars-et-son-orbite-en-2018.html